Résumé : |
Le texte intitulé N'écris que pour annoncer ta mort est mon troisième livre, et peut-être mon premier véritable roman, si l'on tient compte du caractère essentiellement lyrique de ce que j'ai pu écrire par le passé. Il trouve son origine dans un fait divers brutal : le meurtre par un ouvrier suisse d'une prostituée roumaine, suite à une idylle pour le moins ambiguë, sinon à sens unique. Ce crime, suivi jusqu'au procès de l'accusé j'ai pu y assister puis à sa lourde condamnation en première instance, le livre n'en a retenu que des bribes, tant le sujet, dans sa simplicité, s'est révélé propre à toutes les transformations. Du fait divers, presque rien n'a été conservé. Né à Genève d'un père roumain et d'une mère valaisanne, j'ai gardé toutefois les deux éléments qui avaient d'abord appelé mon attention : la nationalité des protagonistes et le chassé-croisé des pays, Suisse et Roumanie.
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C'est donc en Suisse que j'ai découvert, en première page d'un journal, le drame qui serait à l'origine de ce livre. Certains sujets, comme les médicaments ou les poisons , ont un principe actif, ils servent de déclencheur. Et quelques mois plus tard, c'est installé à Bucarest que j'ai voulu transformer le fait divers sordide en roman. |