Titre : |
De là, on voit la mer |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Philippe Besson |
Editeur : |
Paris : Julliard |
Année de publication : |
2013 |
Importance : |
204 p. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-260-02070-7 |
Index. décimale : |
843 |
Résumé : |
Louise, 40 ans, part sinstaller dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, ville portuaire où règne une chaleur écrasante, tout lenchante : la qualité du silence, la mer partout présente, lincessant ballet des ferries vers les îles. Et cette parfaite solitude que seule vient déranger la présence discrète et dévouée de Graziella, la gouvernante qui soccupe de la maison. Louise na jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit lhistoire dune femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement. Un jour, un jeune homme sonne à sa porte. Cest Luca, le fils de Graziella. Élève à lAcadémie navale, il porte ses vingt et un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise naurait pu envisager dêtre troublée par un garçon de cet âge. Tenter de résister au charme de Luca serait pourtant aussi vain que de vouloir échapper à la moiteur de lété. Au moment où elle cède à la sensualité de ce corps qui lattire, elle apprend quun accident de voiture a grièvement blessé son mari. Fiction, fantasme et réalité se télescopent, mais dans quel but ? Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que linstant est venu daffronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles quen soient les conséquences
Il y a des paysages dont la simplicité peut éclipser tout ce quon avait contemplé jusque-là, des retranchements volontaires qui vous révèlent à vous-mêmes, des rencontres qui ne peuvent se produire que lorsquon a fait le vide autour de soi. Roman sur la solitude nécessaire de lécrivain, une solitude ni oppressante ni douloureuse, mais émancipatrice, De là, on voit la mer est une ode à la liberté, celle qui implique de faire des choix, de sacrifier ce qui na plus de raison dêtre, liberté sans concession, qui peut sembler brutale, égoïste et déterminée, mais qui permet seule de créer, daimer à sa guise, de tenir la barre de son existence sans se soucier des préjugés ni des vents contraires
Un magnifique portrait de femme, tranchante et résolue, larguant progressivement les amarres, saffranchissant de tous ses liens pour voguer sereinement vers une destination connue delle seule.
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