Résumé : |
Jean-Claude Rudaz est né en 1942, au barrage de la Grande Dixence dans les Alpes, à 2200 m d'altitude. Peut-être est-ce le lieu de sa mise au monde qui l'a prédestiné à sa carrière d'aviateur ? Oenologue diplômé, il aurait pu reprendre le commerce de vins de sa famille. Son avenir n'est pas là. Avec sa part d'héritage, il se lance dans les courses de voitures au volant de divers bolides. Il s'illustre en Europe, en circuit et surtout en courses de côte ; il gagne pratiquement à chaque participation. Il a du talent, il est admiré par les foules de spectateurs. Mais en 1965, à la suite d'un accident, il est ruiné. Il découvre la solitude des sportifs déchus. Alors que les Blancs quittent le Congo, en pleine révolution, Jean-Claude s'y rend. Sans argent, sans boulot. C'est le début d'une nouvelle existence, pleine d'aventures. Il se met à l'aviation et devient pilote de brousse. Otage des mercenaires, sa destinée aurait pu se terminer le 7 juillet 1965. Avec sa volonté d'aller de l'avant, il parvient à s'imposer chez Air Congo. Sa carrière de pilote est lancée. De retour en Suisse avec Transvalair, il marque l'histoire de l'aviation valaisanne durant sept ans. Puis, au Tchad, il effectue deux missions pour le CICR comme commandant d'un DC4. C'est ensuite avec Air-Glaciers qu'il découvre l'aviation d'affaires. Il est pour quelques mois le pilote du film Fort Saganne, tourné en Mauritanie et duquel il ramène des souvenirs émouvants. Avec TEA Switzerland il entrevoit l'Australie, le Viêt Nam et la Suisse alémanique... C'est enfin en Asie, chez Asiana Airlines qu'il atteint l'apogée de sa carrière en devenant commandant sur Boeing 747-400. L'Orient lui tend les bras. Ce " Tour du monde en 24000 heures de vol " reflète la vie d'une intense activité de ce pilote. Sa simplicité, sa discrétion, son courage, ses capacités et sa volonté en font un exemple pour tous ceux qui rêvent de vivre l'aventure au quotidien. |