Titre de série : |
Ouvrir la fenêtre, 1 |
Titre : |
Réflexions |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jon Ferguson |
Editeur : |
A l'envers |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
389 p. |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-9700979-5-2 |
Note générale : |
Trad. de l'américain |
Catégories : |
[Genre] Essai
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Index. décimale : |
844 |
Résumé : |
Ce livre a été écrit avec lencre de mon sang. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.
Entre la fin de lannée 2014 et les premiers mois de 2016, jai rédigé plus de sept cents pages
quatorze petits livres en tout. Alors que javais auparavant écrit vingt-quatre romans, aucun des textes présentés ici nest une fiction. Que sest-il donc passé ? Dans un roman, on tisse une histoire et, de temps à autre, on peut exprimer ce que la vie et lêtre humain nous inspirent réellement. Dessiner par petites touches sa vision de lexistence, de la moralité, de la pensée, de lHistoire, de lamour ou de toute autre chose qui nous anime. Mais les réflexions personnelles sont cachées entre les lignes et, parfois, napparaissent même pas.
Ainsi, après avoir écrit des romans pendant plus de vingt ans, jai soudain ressenti le besoin de dire exactement ce que je pensais du monde sans devoir glisser mes idées dans une histoire. Certes, jai aimé créer des romans : ils ont pris vie sur de belles pages blanches, écrits à lencre de plume. Mais ce qui suit est dun autre ordre, les mots sont issus dun flux plus profond, tel le sang qui aurait coulé de la veine incisée et que jaurais laissé sécher sur une page vierge. Jai dit exactement ce que je voulais dire, le mieux possible, avec toute la précision et la profondeur dont je me sentais capable.
Dire ce que lon pense vraiment nest peut-être pas si fréquent en ce monde : en général, on choisit ses phrases en fonction du but que lon garde en tête. Cela na pas été mon intention. En rédigeant lensemble de ces textes, je nai poursuivi aucun objectif ni ressenti aucune attente particulière. Nayant rien à cacher, je nai pas craint lavis de mes semblables, ni cherché dailleurs à offenser ou à heurter quiconque. Puissent ces réflexions, pétries de chair et de sang, aller à la rencontre des amis lecteurs que jaurai la chance davoir.
« Graines doiseaux » constitue le texte le plus long du présent ouvrage. Il a été traduit, ainsi que « Mouches », par Alcina Ribeiro Hamdi. Marc Aebischer a traduit « Monde », la troisième partie. Jai eu ainsi le plaisir et la grande chance de collaborer avec eux afin de rendre la version française de ce livre la plus juste possible. |
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