Bibliothèque municipale de Morges
Plus de 44'000 documents sont à votre disposition: albums illustrés pour les plus jeunes, bandes dessinées, ouvrages documentaires sur tous les sujets, romans, récits, etc., ainsi que diverses revues, des CD (musique, livres sonores) et DVD (films, dessins animés, documentaires).
Détail de l'auteur
Auteur Asa Lanova
Commentaire :
0049003
|
Documents disponibles écrits par cet auteur
Affiner la recherche
Le blues d'Alexandrie / Asa Lanova
Titre : Le blues d'Alexandrie Type de document : texte imprimé Auteurs : Asa Lanova Editeur : Orbe : Campiche Année de publication : 1998 Importance : 359 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-88241-084-9 Note générale : Prix Bibliomedia 1999 Catégories : [Centre d'intérêt] Auteur suisse Index. décimale : 843(494.4) Résumé : Errance, feu et renaissance dans Alexandrie la mystérieuse. Asa Lanova quitte le registre érotique et publie un nouveau livre, où éclate son talent de romancière. Le suspense est grand, entre Orient et Occident, entre passé et présent.
Dans son sixième livre, Asa Lanova raconte lhistoire dune jeune femme, Ève, venue à Alexandrie dans le but de mener des recherches. Elle sintéresse de près à la belle Hypatie, astronome et mathématicienne, mise à mort datroce manière en lan 415 par une foule que les moines chrétiens excitaient, et probablement violée par ces derniers. Face à de telles données, on pourrait sattendre à un de ces polars archéologiques, comme il en fleurit tant. Il nen est rien. Car, très vite, on comprend que la quête menée par Ève est dabord une quête personnelle.
Le talent dAsa Lanova est remarquable pour, dans un style que viennent parfois orner des chatoyances orientales, restituer des atmosphères. La romancière a les sens en éveil, la sensibilité à fleur de peau. Elle se montre très attentive aux matières, aux vêtements, aux odeurs, aux plantes, aux animaux, aux pierres, à la mer, et bien sûr aux personnes. Les figures qui peuplent ce livre sont dailleurs magnifiques, à la fois de pittoresque et de profonde humanité
Le Blues dAlexandrie se prête sans doute à une interprétation symbolique, voire ésotérique. Mais cest bien sur le terrain de la littérature que le chant dAsa Lanova se déploie dans toute sa plénitude et bruisse de mille sortilèges.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11030782 FC LANO LIV Adultes Fonds classiques, fonds spéciaux Disponible Le blues d'Alexandrie, 2. Les jardins de Shalalatt / Asa Lanova
Titre de série : Le blues d'Alexandrie, 2 Titre : Les jardins de Shalalatt Type de document : texte imprimé Auteurs : Asa Lanova Editeur : Orbe : Campiche Année de publication : 2001 Importance : 297 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-88241-110-5 Index. décimale : 843 Résumé : Quel mystère émane de ces pages! Elles forment un ensemble qui évoque certains tissus orientaux, aux motifs à la fois savants et évidents, aux reflets secrets, aux teintes disposées avec raffinement. La phrase dAsa Lanova, tout en conservant ses richesses, a semble-t-il gagné en fermeté. Dans la ville-sortilège, omniprésente, les personnages se trouvent face à leur destin. Peints avec force et sensibilité, ils viennent nous hanter, comme des figures qui avancent, qui risquent des choix ou subissent leur sort (quelle sourcilleuse balance!). Ils semblent nous offrir le miroir fragmenté et décalé de nos propres interrogations.
Voici Leilah, lhumble brûlée dun amour puissant, qui saccomplit dans labnégation. Julien, le poète travaillé par limpuissance dêtre et décrire. Clio, murée dans un silence sans fenêtre depuis la mort de son amant. Ève, habitée par le souvenir de la Belle Astronome Hypatie, et qui, perdue, cherche plus que dautres encore le sens de sa vie. Et Nemrod, le souverain, qui exerce une étrange fascination sur son entourage et qui décide de se consacrer au soulagement des plus démunis.
Tout, dans Les Jardins de Shalalatt est empreint dénigme, de mystère, comme si lexistence, le temps et tout le reste demeuraient à jamais insaisissables, dans un bercement sans fin où se mêlent les désirs et les craintes, les choix et les contraintes, lamour et la mort. Peut-être que la clef du secret se trouve dans le regard du faucon, ou dans un battement de ses ailes, ou dans lhaleine qui séchappe aux commissures des phrases.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11034323 FC LANO LIV Adultes Fonds classiques, fonds spéciaux Disponible La gazelle tartare / Asa Lanova
Titre : La gazelle tartare Type de document : texte imprimé Auteurs : Asa Lanova Editeur : Orbe : Campiche Année de publication : 2004 Importance : 268 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-88241-143-3 Index. décimale : 843(494.4) Résumé : La flamme et les cendres
Dans La Gazelle tartare, Asa Lanova ressaisit la matière dune existence marquée par la peur de vivre et la recherche de labsolu, avec un mélange détonant de verve et de poésie
À vingt ans, Maryse était une jeune danseuse lausannoise promise au plus bel avenir. Un premier rôle dOphélie, avec Maurice Béjart pour partenaire, marqua simultanément sa première panique. Fuyant un amour naissant, fuyant la danse, elle devint plus tard écrivain sous le nom dAsa Lanova. Sept livres ont abouti à ce dernier récit dune nouvelle profondeur, marqué par la solitude mélancolique et le deuil, mais aussi lhumour et quel sursaut de bonne vitalité.
La sagesse des braves gens répète quon ne peut être et avoir été: que nul néchappe à la loi du temps qui passe et quil est chimérique de croire à la jeunesse éternelle, sauf à pactiser avec le diable. Or, même à lère des oiseaux mazoutés, il reste des poètes rêvant à lalbatros bravant toutes les pesanteurs et des jeunes filles attendant le prince charmant à la fenêtre de leur tour HLM et telle demeure la narratrice de La Gazelle tartare en dépit dune vie plutôt mouvementée dont témoignent, de La Dernière Migration (Régine Deforges, 1977) au Testament dune mante religieuse (LAire, 1995) des livres marqués au sceau dun érotisme entêtant, voire torride, mais nullement superficiel. Une constante traverse en effet les écrits sur feuillets bleus dAsa Lanova, et cest une sorte de panique frisant parfois le délire, à base de carence affective, dincertitude, de peur de vivre (cette «gangrène de lâme») et de terreur de nêtre pas à la hauteur. Son insomnie chronique la taraude plus que jamais au moment où elle entreprend ce nouveau récit, dont le déclencheur est le visionnement dun film consacré à Maurice Béjart et, de fil en aiguille, le ressouvenir dun bref amour de jeunesse quelle a fui comme elle fuira bientôt la danse où on lui promettait le plus bel avenir. Cette irruption de son passé de jeune fille en fleur coïncide avec une confrontation plus douloureuse, après des années éprouvantes de dérive en Égypte et de dèche en haute-Savoie, avec la décrépitude de sa mère frappée par la maladie dAlzheimer. Amorcé dans le jardin retrouvé de son enfance, où son grand-père terrien linitia aux beautés de la nature et où reposent les cendres de son père, le récit de La Gazelle tartare va se développer en spirales narratives creusant alternativement dans le passé de Maryse (son vrai nom) et rejoignant le présent dAsa, dans un brassage proustien où la «traque des mots», dont la romancière a la passion précise et parfois précieuse (le «charabia chéri» que lui reproche gentiment son mentor, le grand découvreur Georges Belmont, ami de Joyce), exprime cette «Force de vie» quentretiennent également la discipline ascétique de ses exercices quotidiens à la barre et ses soins de soeur franciscaine zoophile à sept chats flanqués dune chienne du désert?
Petite fille et sorcière
Lunivers dAsa Lanova est apparemment un vrai souk, mais cest vers une nouvelle simplicité dépouillée que nous conduit La Gazelle tartare, au terme dun récit tour à tour émouvant et burlesque, truculent à souhait lorsquelle évoque un séjour de cinq ans à Alexandrie, et très poignant par lévocation de la fin de sa mère. Il y a chez elle un mélange de terrienne vaudoise et de mystique «allumée», de sauvageonne complice de la Vouivre et dartiste retrouvant, chez ces grands vivants que furent Henry Miller ou Lawrence Durrell, la flamme pure, transfigurée par la littérature, dune vie de bohème où plaisirs et «châtaignes» firent florès.
Dès le départ de son récit, la figure magnifiée de «Satan», ainsi quelle surnomme Béjart en qui elle voit un «messager damour entre le monde et la Beauté», devient lobjet dune rêverie obsessionnelle quun rendez-vous téléphonique fixe dans le temps et lespace. Or verra-t-on, à lautomne, Tristan et Iseult se retrouver enfin pour finir leur vie sur un tardif canapé conjugal? Cest ce quelle sobstine à croire en invoquant l «éternel retour» et en se repassant Wagner sur son pick-up. Lintéressé, avec la tendresse des sages, lui objectera pourtant: «Je ne puis raccorder ce qui fut à ce que nous sommes devenus. Aussi, gardons intacte la beauté du souvenir?».
La «vraie vie» restituée
Au demeurant, il serait mesquin de voir en La Gazelle tartare lexploitation dune «affaire» susceptible de publicité. Sil est certain que la narratrice croit vraiment quelle va retrouver cet amour de jeunesse, si fugace quil ait été, cest quelle sait chez lui cette même Flamme inextinguible quelle désespère de trouver auprès de ses compagnons ordinaires. Avec la même candeur, et cette crédulité un peu «barjo» qui la fait se convertir un temps à lislam et se frotter à loccultisme, elle ne cesse de lorgner vers lInfini, lÉternel et lAbsolu, tout en gardant les pieds sur terre avec ce bon naturel et cette fougue vitale irriguant ses meilleures pages. Cest ainsi, au final, un livre plein damour et de mélancolie, mais aussi de courage et de drôlerie que La Gazelle tartare, où linaccessible (désigné par lexpression arabe du titre) devient matière humaine par le miracle des mots.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11038972 FC LANO LIV Adultes Fonds classiques, fonds spéciaux Disponible