Résumé : |
« On a un bien joli canton », écrivait Jean Villard-Gilles au début de La Venoge. Dans dautres textes, il disait les Vaudois épicuriens mais inquiets, bien-pensants mais tolérants, modestes et malicieux, indécis sauf pour trois décis : des « tout bons types » en somme. Mais existe-t-il réellement une mentalité vaudoise ? Et si oui, comment la définir ? Entre traditions et globalisation, Histoire et terroir, parler et papet, poètes et topettes, Liberté et Patrie, quest-ce qui aujourdhui dessine la « vaudoisitude » ? Voilà qui soulève une épeclée de questions.
Au gré dune enquête originale, le portrait traditionnel du « bon Vaudois » est ici confronté au regard dune trentaine de personnalités, de B comme Baker à Z comme Zisyadis : des connaisseurs du canton, ses autorités, ses représentants, ses chantres, ses acteurs, vaudois de souche ou assimilés, dâges et dhorizons variés. Sans oublier un regard extérieur, celui de Pascal Couchepin. Ainsi questionnée, limage figée du Vaudois reprend vie. Entre pérennité et changement, elle raconte une culture locale confrontée au monde moderne, et tout le chenit. Le langage et laccent vaudois, porteurs didentité, font par ailleurs lobjet dun puissant chapitre.
Enfin, lexposition Y en a point comme nous, conçue en 2015 par le Musée romain de Lausanne-Vidy, est présentée dans un cahier richement illustré.
Au-delà des analyses, la « vaudoisitude » se décline en intuitions et en sensibilité, simbibe de tendresse, de plaisir, dironie : libre à chacun de lembrasser, de la savourer, de sen amuser ! |